La Formule 1, retour chez nous
Elles ont quatre roues, des ailerons avant et arrières démesurés. Elles possèdent aussi une aérodynamique, un moteur et une partie électronique incroyable. Il y a aussi cette coque de survie pour le pilote. Tous ces éléments sont donc à la pointe de la technologie. Nous parlons évidemment de la Formule 1.
Cette discipline passionne les foules dans le monde entier. Certains se déplacent, d’autre s’équipent d’un grand écran Samsung pour suivre les courses. Beaucoup n’y voient que des voitures qui tournent en rond, et s’ennuient au bout de 20 minutes. D’autres y voient la technologie de pointe, la précision, le temps au tour, la vitesse, et la compétition. On peut aussi compter sur ceux qui s’enhardissent par la passion pour la Scudéria Ferrari.
Grand Prix de France à Magny-Cours.
En tous cas, les mécaniciens, le goudron de la piste, le public, et le ronronnement des moteurs V6 turbocompressés ont cruellement manqué à la France. Car le dernier Grand Prix sur le circuit de Magny-Cours remonte à dix ans.
Cette année 2016, il y avait 24 pilotes. Ils avaient comme terrain de jeu 21 pistes réparties aux quatre coins de la planète. Bien sûr manquait à l’appelle le circuit de la Nièvre, en Bourgogne.
Le circuit de Nevers Magny-Cours aura reçu son homologation officielle en 1989. L’année suivante, il aura le privilège de recevoir un Grand-Prix par an pendant 5 années. Le premier aura donc lieu le 7 juillet 1991. La frénésie peut commencer. Les grands noms de cette discipline phare peuvent se lâcher. Le premier à remporter ce nouveau tracé n’est autre que Nigel Mansell, suivit de Alain Prost.
Chaque année qui suivra, on aura droit à des courses passionnantes. Car le circuit est rapide et technique avec 17 virages à négocier. Le pilote ayant réalisé le meilleur temps sur ce tracé se nomme Fernando Alonso. Il l’a réalisé avec l’écurie française Renault F1 Team en 1 minutes 13 secondes 698.
Pour la première fois depuis 1991, il n’y aura donc pas de Grand-Prix en France à partir de la saison 2009.
Grand Prix de France du Castellet.
Mais une bonne nouvelle est tombée. A partir de la saison 2018, le Grand-Prix de France retrouvera sa place dans le calendrier. Ces monoplaces luxuriantes pourront y faire fondre leur gomme pendant cinq années, et ainsi donner du travail à Allopneu. Seulement voilà, le grand retour ne se fera pas dans le département de la Nièvre, sur le fameux circuit Paul-Ricard du Castellet.
Ce circuit avait été abandonné par la Formule 1 en 1991 au profit de celui de Magny-Cours. Il aura pourtant été utilisé de 1971 à 1990 dans ce cadre. Ce n’est pas pour autant qu’il n’aura pas accueilli des courses provenant d’autres disciplines. En effet, jusqu’à maintenant, il aura reçu des compétitions auto et moto.
Le dernier pilote en Formule 1 à avoir remporter un Grand-Prix sur ce circuit était Alain Prost en 1988, 1989 et 1990.
Pour la nouvelle édition qui commencera en 2018, on attend entre 65000 et 75000 spectateurs dans le Var. Mais ce circuit n’a pas été choisi par hasard. Ces dernières années, il était beaucoup sollicité par différents groupes pour y effectuer des essais libres. Parmi cela, des manufacturiers et des écuries. 80 millions d’euros y auront été investi.
Nico Rosberg vient de remporter le dernier Championnat de Formule 1 pour 2016. D’autres jeunes vont avoir le temps de se faire la main pendant une année avant de nous faire vibrer sur le circuit du Castellet en 2018. En tant que français, Romain Grosjean s’imagine déjà remporter un Grand-Prix là-bas. Sans doute Canal Plus sera le diffuseur officiel de cette discipline.
