Noël, mais d’où vient cette fête ?
Chaque année, beaucoup attendent ce jour avec impatience. Dans le monde entier, on se prépare. Dès le mois de novembre on commence à en ressentir la ferveur. D’ailleurs, cette dernière n’a pas l’air de se perdre avec le temps. On parle ici tout simplement de la fête de Noël, le 25 décembre. Elle est aujourd’hui surtout synonyme d’un moment passé en famille ou entre amis. Mais quelles sont les origines de cette fête ?
Noël, les origines.
Nous l’observons sans doute sous sa forme actuelle depuis notre enfance. Beaucoup de lumières, de décorations et de musique. Il y a cette date, le sapin, l’étoile, le père Noël et les cadeaux. D’ailleurs, un français sur cinq prévoit de financer ses achats pour Noël. Sans doute que Cofidis, Cetelem, ou encore Cofinoga devront faire des heures supplémentaires. Mais si l’on devait remonter le temps, qu’y découvririons-nous sous chacun de ces symboles forts.
La date du 25 décembre.
Cette date est le fruit de divers croyances et divinités. En effet, dans l’antiquité, on observait beaucoup les astres. La connaissance de ces derniers n’était pas aussi aiguë que celle que nous possédons aujourd’hui d’eux. Du coup, chaque mouvement du soleil par exemple était interprété comme la preuve de l’action d’une divinité. Ainsi, les peuples d’autrefois avaient remarqué que le Soleil paraissait immobile dans le ciel le 25 décembre. Il y montait très haut, et les jours commençaient à se rallonger. On appelle cela le solstice d’hiver.
Dans l’empire Romain, en 274, ce jour pris de l’importance, en l’honneur de Mithra, dieu de la lumière. C’est ainsi qu’au IVème siècle, l’église Romaine décida de créer une fête en l’honneur de la naissance du Christ. Dans tout l’empire, la période du solstice d’hiver était déjà marquée par la fête des Calendes, des Saturnales et l’anniversaire du soleil invaincu. La date retenue pour célébrer la Messe du Christ fut donc le 25 décembre.
Le sapin de Noël.
On a retrouvé des fresques de plus de 3000 ans représentant des arbres au feuillage persistant. Elles se trouvent dans l’ouest de la Suède. Certains de ces sites sont au patrimoine de l’UNESCO. On avait observé à l’époque, que malgré le froid, ces arbres étaient les seuls dont les feuilles résistaient. Cela leur donnait un caractère mystérieux. Ces fresques étaient réalisées dans un contexte culturel et religieux englobant une bonne partie de l’Europe. Ces arbres étaient donc étroitement liés à l’idée de longévité, d’immortalité.
Ainsi, ces symboles se sont greffés à divers fêtes et coutumes. Résistant au temps et aux époques, ils ont su se faire une place. On les plaçait à l’entrée des maisons ou à l’intérieur pendant l’hiver. Ils ont fini petit à petit par prendre place aussi pendant Noël, le 25 décembre.
Le Père Noël.
Aux Etats-Unis il s’appelle Santa Claus, en France Père Noël ou Saint-Nicolas, en Belgique Sinterklaas. Ce nom vient d’un évêque s’appelant Nicolas, ayant vécu à Myra en Turquie au IVème siècle. Selon la légende, il a voulu aidé un habitant de son village qui n’avait pas de moyens. Il a alors lancé par sa fenêtre, en secret, des pièces d’or. Saint Nicolas venait d’apporter son premier cadeau en cachette. A cette légende est venu s’ajouter avec le temps des poèmes, des écrits et des chansons autour de ce personnage et de Noël. Il a fini par devenir l’image de cette fête.
Le nom français Noël vient quant à lui du latin natalis, qui veut dire ‘ jour de naissance ’, en rapport avec celle du Christ. Pour d’autre il signifie simplement « nouveau soleil ».
Au final, prenons toutes ces informations, secouons-les, et nous obtenons la fête de Noël. Des milliards d’humains partout sur la planète s’y préparent. Mais au juste, pour fêter quoi? La question reste donc posée, cela n’empêchant pas bien-sûr le succès populaire des 25 décembre pleins de lumière.