Les prothèses, on avance.
Attaqué par un redoutable prédateur, le lézard va faire preuve d’imagination. Ou disons-le plutôt, va utiliser une capacité qui lui aura été donnée. On appelle cette dernière, l’autotomie.
Face à une menace donc, le petit animal sectionne lui-même sa queue. Cette dernière se met à gesticuler dans tous les sens. Le prédateur s’attarde alors sur elle. Quant au lézard, il n’a plus qu’à prendre la fuite.
Par la suite, grâce à un système ingénieux, ce qu’on appelle donc l’autotomie, il pourra refaire pousser sa queue.
Malheureusement, en tant qu’être humain, nous ne disposons pas d’une telle capacité. Pourtant, temps et évènements imprévus nous arrivant à tous, parfois, nous en aurions bien eu besoin.
Nous devons donc nous tourner vers une autre technique, celle qu’on appelle les prothèses.
Qu’est-ce-que les prothèses ?
Il y a ce qu’on appelle les orthèses. Ce sont des appareils qui ont pour principale fonction de nous assister, afin de compenser une faiblesse. Citons parmi ceux-là, la béquille ou le fauteuil roulant.
Les prothèses quant à elles ne se contentent pas de cela. Elles se proposent de remplacer une partie d’un membre ou d’un organe de notre corps.
Ainsi, la prothèse a donc pour but de redonner une autonomie à la personne. Par exemple, on en a retrouvé une vieille de 2500 ans environ. Elle appartenait à une femme égyptienne. Il s’agit d’un faux orteil réalisé en lin imprégné de colle animale et de plâtre. Les spécialistes disent même que c’est une pièce complexe et très bien dessinée.
Aujourd’hui, c’est une science que l’on retrouve dans bien des domaines. L’esthétisme, avec la chirurgie esthétique et les instituts de beauté. Le sport, avec le handisport. Il y a aussi la transplantation capillaire. On compte donc par milliers les entreprises prothétiques à travers le monde. Tout favorise donc les avancées.
Les assurances tel que la MAAF ou Malakoff Médéric proposent de sauter le pas pour une prothèse auditive.
Les avancées.
Quand on parle de prothèse, on pense souvent aux athlètes handisports. Et il est vrai qu’ils nous impressionnent par exemple sur les courses en athlétisme, ou alors sur les sauts en longueurs. Certains ont été amputé d’une, voire même des deux jambes. Pourtant, grâce aux dernières innovations, ils peuvent réaliser leur rêve.
Cœur artificiel.
Parfois, le cœur n’arrive plus à assurer sa fonction essentielle. Celle de pomper le sang, et d’irriguer tous les autres organes. La société Carmat a donc mis au point le cœur artificiel. La première implantation a eu lieu en décembre 2013.
Imprimante 3D.
Les imprimantes 3D trouvent des applications un peu partout, quel que soit le domaine. Leur avantage n’est d’ailleurs pas négligeable, car elles proposent des prix nettement inférieurs en coût de réalisation.
Tout dernièrement, un designer américain, William Root, a mis au point la réalisation d’une prothèse de jambe grâce à cette technologie. Mais ce qui est le plus incroyable, c’est qu’esthétiquement, elle est vraiment réussie.
Pour parvenir à cette prouesse, il modélise avec précision la jambe du patient. Il envoie ensuite les caractéristiques à l’imprimante 3D. Puis, celle-ci va créer couche par couche une fidèle réplique de la jambe.
Cette prothèse est faite en titane s’il vous plait. Elle a l’apparence d’un exosquelette, mais en plus, se veut légère, esthétique et élégante.
Bionique.
Maintenant, nous nous portons davantage vers les technologies bioniques, celles tout droit tirées de la science-fiction. Par exemple, début 2016, la société Konami, créatrice du jeux vidéo Métal Gear Solid en a fait l’expérience. Elle a créé un bras bionique, le même que le héros de son jeu, puis l’a adapté à un jeune amputé.
Il s’agit d’un bras artificiel de 4.7 kilos ultra perfectionné au design futuriste. Il coûte malheureusement la bagatelle de 78000 euros. Le patient peut aussi recevoir un implant osseux pour relier cet organe bionique directement à son squelette. Il ne peut pour le moment que faire bouger les poignets et les doigts.
Les sociétés continuent donc de travailler sur ces projets, et les avancées sont déjà spectaculaires. Certaines en développent même qui fonctionneront grâce à nos applications mobile Apple, Microsoft, ou Android. Pour l’instant, les coûts sont assez élevés, mais la technologie est bien là. Dans les années à venir, elle sera à la portée du plus grand nombre