Retard transport, les dédommagements.
Il y a un très vieux dicton bien connu qui dit que « le temps, c’est de l’argent ». Autrement dit, bien utilisé, on peut en tirer profit.
Notre temps est soumis à celui que nous impose le système solaire. Ainsi, tous, nous bénéficions de 24h chaque jour.
Il n’est pas un humain sur terre qui ne soit plus privilégié qu’un autre sous ce rapport. Alors chacun y va de ses méthodes pour faire de ce précieux temps, un atout.
Le problème, c’est que parfois on a beau mettre en place une organisation de haut niveau, certains la parasitent. Il faut donc que quelqu’un paie ce précieux temps perdu, malheur dont nous ne sommes pas responsables.
Ce responsable, parfois, ce peut être la compagnie de transport qu’on a choisi pour nous emmener en vacances. Ou celle qui nous permet de nous rendre sur notre lieu de travail.
Mais même ces différentes compagnies sont parfois elle-même victime d’incident indépendant de leur volonté.
Pourtant, elles acceptent, sous certaines conditions, de payer pour nous. Et c’est toujours bon à savoir.
SCNF
Elle nous offre une compensation financière dès trente minutes de retard. Depuis le 1er décembre 2016, cela est valable peu importe le motif. On a la possibilité de faire réclamation dès notre arrivée en gare de destination, par courrier, ou en ligne.
Tout cela est bien-sûr soumis à certaines conditions.
TGV ou Intercités
Retard entre 30 minutes et 1h, compensation à hauteur de 25%, en bon d’achat.
Retard entre 1h et 2h, compensation à hauteur de 25%, en bon d’achat ou virement.
Entre 2h et 3h, compensation à hauteur de 50%, en bon d’achat ou virement.
Retard allant au-delà de 3h, compensation à hauteur de 75%, en bon d’achat ou virement.
IDTGV
Retard 1h et 2h, compensation à hauteur de 25%, en bon d’achat, envoyé par mail automatiquement.
Retard allant au-delà de 3h, compensation à hauteur de 50%, en bon d’achat envoyé par mail automatiquement.
OUIGO
Ce sont les mêmes prestations que pour IDTGV, à la différence que l’on reçoit un sms à l’arrivée.
EUROSTAR
Dans ce cas, la compensation se fait toujours par e-voucher.
Retard entre 60 minutes et 119 minutes, compensation à hauteur de 25%.
Retard entre 120 minutes et 179 minutes, compensation à hauteur de 50%.
Au-delà de 180 minutes, compensation à hauteur de 75%.
Trains régionaux
Nous sommes beaucoup à prendre au quotidien les RER, TER ou Transilien. Malheureusement il n’est pas prévu d’indemnisation automatique pour retard ou annulation. Il nous faut tout simplement être attentif à la communication de la SNCF.
En effet bien souvent, elle se propose de prolonger notre abonnement, ou alors de réduire sur le tarif du prochain.
En cas de préjudice, on peut aussi bénéficier d’une indemnisation auprès de la SNCF. Par contre, il faudra avoir par avance, au moment de l’achat du billet, évoqué la raison de notre voyage.
Concernant un voyage par avion.
Parfois, un vol peut être tout simplement annulé, mais :
S’il n’y a aucune raison valable pour une telle décision, tel que le climat.
Si nous n’avons pas été prévenu au moins deux semaines avant.
Dans ces deux cas, nous pouvons prétendre à une indemnisation de la compagnie.
Il peut aussi d’agir d’un retard. Si le vol est retardé de plus de 5h, nous sommes aussi en droit de demander le remboursement. Mais dans le cas où nous ne souhaitons plus voyager sur ce vol.
Cette fois-ci, s’il y a grève, la compagnie n’a pas d’autre choix que de nous indemniser.
Air France.
Supposons que nous volons sur Air France. Nous arrivons à destination avec trois heures de retard. C’est le minimum pour bénéficier d’une indemnité. Elle devra être demandé auprès du service après-vente.
Nous la recevrons par chèque ou virement bancaire. La compensation peut aller de 350 à 800 euros.
D’autre compagnies telles que EasyJet, Iberia ou encore Ryanair se proposent de suivre aussi cette tendance.
Bien souvent donc, les sociétés de transport acceptent de faire un geste pour nous, client. Alors n’hésitons à les interroger sur le sujet, soit en gare, en aéroport, ou alors en ligne.
