Astronomie : Conquête de la planète rouge
« Les envahisseurs de la planète rouge », 1953. « Mission to Mars », 2000. « Seul sur Mars », 2015. Ces films représentent un pourcentage très mince du nombre de réalisations faites autour d’une seule star, la planète Mars. Elle le sera aussi dans la littérature et les bandes dessinées.
L’homme a toujours été fasciné par cet astre. Cela a abouti au désir profond d’en savoir toujours plus à son sujet. Alors nous nous sommes mis à l’observer. D’ailleurs, soit dit en passant, nous possédons aujourd’hui beaucoup d’informations sur la planète rouge. Ce n’est surement pas le résultat de quelques années de recherches. Mais celle de milliers d’années. En effet, l’observation de Mars existait déjà dans l’antiquité.
Mars et l’antiquité
Les peuples Egyptiens, Babyloniens et Grecs, puis Romains par exemple. Leurs croyances étaient souvent en lien étroit avec les astres. En conséquence, le nom même de Mars, vient de celui d’un dieu.
Au temps de la Grèce antique, le dieu de la guerre se nommait Arès. Mais par la suite, Rome dominera les terres de l’hellénisme. Cette puissance aura elle aussi son dieu de la guerre, mais elle l’appellera, Mars. Sa couleur rouge, déjà observée, rappelait au sang versé durant les combats.
Mais ce n’est pas que sur les champs de batailles que l’homme se livrera des guerres. Heureusement, il en livrera dans d’autres domaines, plus nobles. Entre autres, la conquête de la planète rouge.
Guerre pour conquérir Mars.
Mais pourquoi dépenser des milliards pour conquérir Mars ? Parce qu’on veut la comprendre. Comprendre son système et chercher à savoir s’il y a de la vie, ou d’éventuelles traces de vie primitives. Des programmes spatiaux pour la conquête de la planète rouge ont commencé en 1960. Certains ont été des succès, d’autres des échecs. Aujourd’hui bien-sûr, aucun homme n’a encore marché sur Mars. Toutes ces missions font donc appel à des rover ou à des satellites. Arrêtons sur quelques programmes.
Mariner 4
Six sondes ont déjà été lancées dans l’espace dans le but d’observer Mars de prêt. Toutes ont échoué dans leur objectif. Nous sommes le 28 novembre 1964. La sonde Mariner 4 de la NASA est lancée. Après huit mois de voyage, elle stationnera en orbite à moins de 10 000 kilomètres de la planète rouge. Elle est la première à nous retransmettre des images de la surface de Mars.
Mars 2
L’URSS envoie le 19 mai 1971 la sonde Mars 2. Jusque-là, toutes les missions humaines avaient pour but l’observation de prêt, en orbite. Cette fois-ci, notre module est équipé d’un atterrisseur. Le 27 novembre 1971, celui tente de se poser sur le sol martien. Malheureusement, il s’écrasera.
Viking 1
Le 20 août 1974, les Etats Unis lancent Viking 1. Cette sonde est elle aussi équipée d’un atterrisseur. Mais cette fois-ci, le 20 juillet 1976, ce dernier se pose sur le sol de la planète Mars. Quelques secondes plus tard, il transmettra même une photo de son environnement extraterrestre. Parmi toutes celles qu’il enverra par la suite, une fera date, celle du « visage de Mars ». Cette photo donnait vraiment l’impression qu’un visage avait été sculpté dans le sol et que plusieurs pyramides l’entouraient. Une réponse claire fut donnée en 1976, lors d’une nouvelle mission. La résolution des photos étant nettement supérieur, on a pu constater qu’il ne s’agissait que d’un effet d’optique, avec ombre et lumière.
Mars science laboratory
La NASA lance le 26 novembre 2011 une sonde qui n’est autre qu’un laboratoire miniature. Elle se posera sur Mars en plein été pour nous, le 6 août 2012. On lui donne un joli petit nom, Curiosity. En novembre 2016, ce rover étonnant continue de se balader tranquillement sur le sol martien, et ne cesse donc de nous faire parvenir des photos de vacances en haute définition. Le 30 octobre dernier, il photographie un caillou qui en a laissé plus d’un perplexe. Mais pas de panique. Véritable concentré de technologie, le robot a utilisé un laser embarqué pour analyser l’objet. Conclusion ? Un morceau de météorite.
ExoMars
La dernière mission en date ExoMars, est celle de l’ESA. Malheureusement, après sept mois de vol, à environ quatre mètres du sol, le rover Schiaparelli s’écrasera le 19 octobre.
Toutes ces missions ont bien sûr aussi un but commun. Celui d’envoyer un jour l’homme marcher sur le sol martien, comme ce fut le cas le 21 juillet 1969 avec Neil Armstrong sur la Lune. D’ailleurs ! Connaissez-vous « Mars One » ? C’est un projet surréaliste d’envoyer des humains sur la planète rouge, mais sans retour, en 2026. Des candidats se sont déjà portés volontaires. Mais avant de partir, on leur conseillera de foncer d’abord chez Assu2000 pour les aider à trouver un contrat adapté à leur besoin.
A priori, la guerre n’est toujours pas finie !