L’automobile de demain
Le 20 décembre 1989 sort « Retour vers le futur » dans les salles obscures. Dans ce film légendaire, nous sommes propulsés en l’an 2015. Et qu’y voit-on ? Des automobiles qui volent ! A l’époque, ainsi voyait-on notre futur dans le domaine de la mobilité au sol. Nous avons donc tous entretenu ce rêve futuriste pendant des années. Mais aujourd’hui, bientôt en 2017, la réalité est toute autre. Et pourtant !
Fiction d’hier, réalité d’aujourd’hui.
voiture avec Bluetooth
On se rappelle encore de Batman et Robin des années 80. En pleine mission, la chauve-souris reçoit un appel depuis sa Batmobile. Incroyable pour l’époque ! Le héros se met alors à décrocher un téléphone rouge, filaire s’il vous plait.
Il y a aussi Kitt, en 1982. Cette Pontiac Firebird bénéficiait d’un ordinateur de bord. Et chose fascinante, Michael Knight pouvait communiquer avec.
Aujourd’hui pourtant, c’est devenu une réalité, avec le système Bluetooth. Ce dernier nous permet entre autres d’appairer notre smartphone avec notre véhicule. Ainsi, tous les appels entrants ou sortants passés depuis notre mobile sont gérés par l’ordinateur de bord. Celui-ci est accessible depuis un grand écran tactile placé en général sur la console centrale. Notre liste de contacts, de musiques, et même certaines applications sont prises en charges par ce dernier. Depuis 2014, Apple propose son système. Plus besoin d’avoir à regarder son téléphone, on le gère depuis l’écran central.
On peut aussi communiquer avec notre voiture. Mais il reste encore quelques efforts à faire concernant la reconnaissance vocale. On doit parfois se répéter avant de bien se faire comprendre, pour passer un appel ou indiquer son itinéraire.
Rappelons en passant que les kit main libre sont interdit en France depuis 2016, au volant de son auto.
GPS (Global Positioning System)
Au départ, le GPS était utilisé dans le domaine militaire. Par la suite, on s’est rendu compte que le grand public pouvait facilement l’exploiter. C’est ainsi qu’au début des années 2000, on a vu l’apparition de systèmes nomades servant de GPS. Petit à petit, ils en sont venus à s’installer de série dans nos véhicules.
Ecran tactile
L’affichage digital tiens une place de plus en plus importante dans le design intérieur des voitures. L’écran tactile qui d’habitude avait une taille d’environ 8’’, atteint sur la Tesla Model S les 43,2’’. On peut tout, ou presque, tout gérer dans notre auto. Rabattre les sièges, surfer sur internet, changer la couleur d’ambiance intérieur, choisir sa température, ou accéder au GPS. On peut même choisir son mode de conduite avec un affichage 3D comme sur l’Espace V de Renault.
Projets de la voiture volante.
Ce projet n’est pas tout à fait tombé à l’eau. De nombreux prototypes ont déjà vu le jour. Témoin celui de l’Aéromobile. Cette voiture volante est toujours en cours de développement. Il y a même un objectif de commercialisation, en 2020. En octobre 2016, un rendez-vous était pris à l’OMPI (Organisme Mondiale de la Propriété Intellectuelle).
Les innovations de demain.
Le véhicule autonome.
Plusieurs constructeurs automobiles travaillent sur ce projet. Par exemple, Renault-Nissan, Audi, ou encore Tesla.
Aujourd’hui, il existe plusieurs niveaux pour classer le degré d’automatisation d’un véhicule. On prend en compte les divers systèmes embarqués. Un bien connu est le « régulateur de vitesse ». Le conducteur règle une vitesse de consigne, puis n’a plus besoin de poser ses pieds sur l’accélérateur. Bien que la voiture avance toute seule, il garde le contrôle sur le frein, l’accélérateur et le volant. Il y a aussi le « régulateur de vitesse adaptatif », plus complet. Le « park-assist », quant à lui, permet de se garer sans avoir à interagir avec le véhicule.
Mais la voiture autonome, elle, ne fait appel à aucune interaction du pilote. Ce dernier indique seulement un itinéraire, et doit ensuite simplement faire confiance en la technologie. Il peut quitter le poste de conduite et vaquer tranquillement à ses occupations. A l’aide de caméra, de radar et autres, le système reconnait les formes de ce qui l’entoure. Il prend donc tout en compte. Les piétons, les trottoirs, les feux rouge, ou encore les autres véhicules présents dans le trafic. Malheureusement, quelques accidents ont déjà eu lieu.
Un calendrier des commercialisations existe. Tesla souhaite être le premier constructeur à vendre son véhicule autonome, en 2018. Ensuite suivrons Renault-Nissan en 2020, mais aussi Google en 2021.
Espérons maintenant que touts ces véhicules de demain seront disponible en location chez ADA ou encore Rent a Car.
On voudra sans doute s’en faire une idée avant d’aller faire un crédit chez Cetelem.
