Marathon extrême de l’Antarctique
Métro, boulot, dodo. Voilà l’adage de beaucoup de Français aujourd’hui. Alors entre soucis quotidiens, et actualité pas très joviale, on a parfois envie de prendre l’air. Alors on cherche les bons plans RATP ou SNCF de ce week-end pour s’éloigner de notre quotidien. Ou encore on fait un tour sur Vinci Autoroutes pour trouver un code promo de manière à pouvoir traverser le pays.
Mais d’autre, sans détour, prennent la solution la plus radicale. Pas celle de s’envoler pour une autre planète, bien que cette idée soit excellente en soit. Nous parlons plutôt de prendre part à ce genre de défi que notre quotidien semble ignorer.
Ceux qui y prennent part s’entrainent à affronter des températures allant jusqu’à -20°C. Nous parlons ici de l’Antarctique 100K et du marathon de glace de l’Antarctique.
Des marathons d’un autre monde
Chaque année, l’Antarctique 100K se déroule au mois de janvier. Tandis que le marathon de glace de l’Antarctique a lieu en novembre.
La douzième course de l’Antarctic Ice Marathon avait pour date le 24 novembre 2016. Cette course extrême permet de découvrir des paysages fascinants au pied des montagnes Ellsworth. On n’entend pas parler d’elles tous les jours, c’est vrai car elles se trouvent à 80 degrés Sud, à quelques centaines de miles du pôle Sud.
Les défis du Marathon de glace de l’Antarctique
Mettons-nous alors dans la peau d’un marathonien. Nous sommes donc en Antarctique, dans des conditions extrêmes, loin de la ville. La seule chose à faire, c’est respirer, évacuer, profiter, se surpasser. La moyenne des températures est de -20°.
Nous devons affronter des vents catabatiques. Ce terme signifie simplement « descendant la pente ». Pendant que nous sommes dans une lutte pour gravir une pente, un de ces vents souffle très fort face à nous. Il peut atteindre la vitesse de 300 km/h.
Rappelons aussi que cette course se déroule à 700 mètre d’altitude. Il n’y a aucun supporter, ni aucune foule tout le long du parcours pour nous encourager. Cela ne ressemble en rien à un marathon de Paris, où les touristes viennent prendre des photos souvenir. Nous sommes ici au beau milieu de la glace. Le paysage est totalement blanc. Il n’y a personne d’autre que nous et les éventuels concurrents que les minutes auront pris plaisir à nous distancer. Ainsi, nous n’avons plus qu’à apprécier le paysage, ainsi que le lourd silence qui nous entoure.
Les défis de l’Antarctique 100k
On considère déjà le Marathon de glace de l’Antarctique comme extrême. Mais alors que dire de l’Antarctique 100K. Il réunit les 100 meilleurs marathoniens du monde. Il s’agit d’un ultra marathon, pour ceux qui possèdent une endurance pour les conditions les plus difficiles. Ce sont 100 kilomètres à parcourir dans les conditions extrêmes déjà citées plus haut. Sauf que nous nous situons au mois de janvier, au pôle sud de la planète. Nous devons donc courir avec sur notre tête, un soleil qui n’a pas envie de se coucher.
Ces marathons sont les seuls du genre sur la planète. Les seuls à nous proposer de telles sensations extrêmes dans de telles régions. Il n’est donc pas à la portée de tous, et se réserve à un public averti. N’empêche que ce doit être une aventure exceptionnelle à vivre.
Pour y participer, le coût est de 13500€. Ce prix prend en compte le transport aller-retour de Punta Arénas au campement situé à l’intérieur de l’Antarctique. La nourriture et le logement sont aussi compris. Reste plus qu’à prendre une assurance expatriation chez APRIL, en cas de coup dur.
12 décembre 2016 à 08:18
Bonjour
Quel courage, bravo a tous les participant de ces courses. Franchement je ne me voit pas faire ca