Véhicule d’occasion
Comment faire le bon choix ?
On dit souvent que pour manger un bon pain, il faut un bon boulanger. Et pour le choix d’un bon véhicule d’occasion ? Ce genre de choix est dicté par le désir naturel de ne pas ressentir la frustration d’une déception. Il est vrai qu’aujourd’hui il existe des tas de recettes pour faire son pain ! Mais à la différence du culinaire, on ne peut s’essayer à plusieurs tentatives dans le choix d’un bon véhicule d’occasion. Si le premier est mauvais, on risque d’en porter longtemps les conséquences. Alors quelles sont quelques idées clefs à retenir quand on se lance, seul, dans une telle entreprise ?
Les Faits
Connaissez-vous autour de vous quelqu’un qui conserve encore l’arrière goût amère d’une mauvaise sélection de véhicule d’occasion ? Au départ, il avait les meilleures intentions du monde. Il s’était pourtant fixé un budget. Mais à force de recherche sur la toile, il s’aperçoit que sur le marché, il y a matière à se faire plaisir.
C’est comme quand on se fait un bon resto entres amis. Au début on sait ce qu’on veut. Puis on passe commande, ok. Mais une fois tous les plats servis, on n’est plus satisfait de ce qu’il y a dans notre assiette, et on désire celle du voisin.
Alors qu’il le considérait comme un gadget, il se rend compte maintenant que le radar de recul lui est indispensable. Alors que pour lui les vitres teintées étaient pour les mauvais garçons, il souhaite à présent avoir du style. Le même processus se poursuit avec, le Bluetooth…
Il se lance alors sur une Golf VII, 20000 kilomètres, 18 000€. Il enverra du liquide au propriétaire qu’il n’aura encore jamais vu, et qu’il ne verra jamais d’ailleurs. Ce véhicule ne restera qu’une envie, avec un arrière goût amère.
Ceci n’est pas une fiction, mais bel et bien la réalité. Une réalité qu’auront malheureusement vécu bien des français. Voyons donc quelques étapes indispensables à ne pas sous-estimer.
1 ère étape : qu’est-ce que je veux ?
Avant tout, il est important de connaitre notre réel besoin. Il faut savoir précisément ce que l’on veut. Et surtout, garder cette idée à l’esprit tout au long de notre recherche.
Quelle est la raison principale qui me pousse à acheter un véhicule Quelles sont mes attentes ? Quel est mon budget ? Qui doit l’emporter, le plaisir ou la raison ? Quelle sera l’utilisation que je ferai de cet achat ? Combien de kilomètres je pense faire dans une année ? Ai-je besoin de volume intérieur ? Quel sera le coût en entretien ? Ai-je envie de me faire remarquer ou simplement de combler un besoin ?
L’assurance voiture est également un élément important dans votre choix, plus la puissance sera élevée plus votre assurance pourra vous couter cher pour assurer votre Véhicule d’Occasion. N’hésitez pas à comparer sur AssurPeople, Assu 2000 ou encore à la MAIF.
Ces questions ne sont qu’un prélude à celles que vous vous poserez vous-même en fonction de votre propre situation. Et parfois, de véritables amis seront là pour vous aider à souvent revenir à la raison.
2 ème étape : Quel revendeur pour votre Véhicule d’Occasion ?
Évidemment, le plus sûr et le plus avantageux serait de trouver une connaissance. Mais il existe aujourd’hui beaucoup de sites internet spécialisés dans la revente de véhicules d’occasion. Ces derniers mettent en lumière plusieurs types de vendeurs. Il y a les garages classiques c’est vrai. Mais vous noterez aussi avec intérêt la présence des mandataires et collaborateurs.
Le mandataire
Il vous propose un large choix de véhicules toutes marques. Vous pouvez passer commande sur leur site Web. L’un des plus gros inconvénients est que vous n’avez souvent pas le choix des couleurs, ou options. Vous prenez ce qu’il y a. Par contre, vous avez la possibilité, incroyable, de vous faire livrer directement chez un concessionnaire agréé de la marque. Vous prenez alors possession de votre nouveau modèle, avec jusqu’à 40% de remise sur le prix conseillé.
Le collaborateur
Il travaille pour un constructeur en tant que vendeur, concepteur, acheteur… Il bénéficie donc d’avantages tarifaires non négligeables sur la gamme de celui pour qui il est engagé. En fonction de la marque, un collaborateur peut revendre son véhicule à partir de quatre ou six mois.
En général, il est assez méticuleux sur l’utilisation qu’il fait de son acquisition, le but étant de revendre, vite, et bien. Avec souvent moins de 5000 kilomètres, 20 mois de garantie restantes, et environs 25 à 35 % de remise sur le prix neuf, il y a matière à réfléchir. Surtout qu’à la différence des mandataires, on peut négocier.
Ces deux catégories sont assez bien représentées sur le site très populaire Leboncoin.fr. En effet beaucoup de collaborateurs apprécient y déposer leur annonce de Véhicule d’Occasion avant même d’avoir passé commande de leur véhicule. Cela permet au futur acquéreur de le réserver à l’avance, et parfois de le récupérer avec qu’une dizaine de kilomètres.
Alors, l’idée à retenir, savoir que l’on veut, et le respecter jusqu’au bout !
